Permaculture

La permaculture est une méthode systémique et globale qui vise à concevoir des systèmes (par exemple des habitats humains et des systèmes agricoles, mais cela peut être appliqué à n'importe quel système) en s'inspirant de l'écologie naturelle (biomimétisme ou écomimétisme) et de la tradition. Elle n'est pas une méthode figée mais un « mode d'action » qui prend en considération la biodiversité de chaque écosystème. Elle ambitionne une production agricole durable, très économe en énergie (autant en ce qui concerne le carburant que le travail manuel et mécanique) et respectueuse des êtres vivants et de leurs relations réciproques, tout en laissant à la nature « sauvage » le plus de place possible.

L'inspirateur de ce modèle d'agriculture naturelle est l'agriculteur japonais Masanobu Fukuoka4 (1913-2008). Cette méthode a été théorisée dans les années 1970 par les Australiens Bill Mollison (biologiste) et David Holmgren (essayiste). Le terme permaculture signifiait initialement « agriculture permanente » (permanent agriculture), mais il a été par la suite étendu pour signifier « culture de la permanence » car les aspects sociaux faisaient partie intégrante d'un système véritablement durable. Cette dernière signification est encore aujourd'hui sujette à polémique.

Avec ce sens étendu, la permaculture forme des individus à une éthique ainsi qu'à un ensemble de principes. L'objectif étant de permettre à ces individus de concevoir leur propre environnement, et ainsi de créer des habitats humains plus autonomes, durables et résilients, et donc une société moins dépendante des systèmes industriels de production et de distribution (identifiés par Mollison comme le fondement de la destruction systématique des écosystèmes).

Elle utilise entre autres des notions d'écologie, de paysage, d'agriculture biologique, de biomimétisme, d'éthique, de philosophie et de pédologie. La permaculture invite à mettre ces aspects théoriques en relation avec les observations réalisées sur le terrain de façon harmonieuse.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Permaculture

Agriculture

L’agriculture (du latin agricultura, composé à partir de ager, champ et colere, cultiver) est un processus par lequel les êtres humains aménagent leurs écosystèmes et contrôlent le cycle biologique d'espèces domestiquées, dans le but de produire des aliments et d'autres ressources utiles à leurs sociétés. Elle désigne l’ensemble des savoir-faire et activités ayant pour objet la culture des sols, et, plus généralement, l’ensemble des travaux sur le milieu naturel (pas seulement terrestre) permettant de cultiver et prélever des êtres vivants (végétaux, animaux, voire champignons ou microbes) utiles à l’être humain.

La délimitation précise de ce qui entre ou non dans le champ de l’agriculture conduit à de nombreuses conventions qui ne font pas toutes l’objet d’un consensus. Certaines productions peuvent être considérées comme ne faisant pas partie de l'agriculture : la mise en valeur de la forêt (sylviculture), l’élevage d’animal aquatique (aquaculture), l’élevage hors-sol de certains animaux (volaille et porc principalement), la culture sur substrat artificiel (cultures hydroponiques)... Mis à part ces cas particuliers, on distingue principalement la culture pour l'activité concernant le végétal et l'élevage pour l'activité concernant l'animal.

L'agronomie regroupe, depuis le xixe siècle, l’ensemble de la connaissance biologique, technique, culturelle, économique et sociale relative à l'agriculture.

En économie, l’économie agricole est définie comme le secteur d'activité dont la fonction est de produire un revenu financier à partir de l’exploitation de la terre (culture), de la forêt (sylviculture), de la mer, des lacs et des rivières (aquaculture, pêche), de l'animal de ferme (élevage) et de l'animal sauvage (chasse). Dans la pratique, cet exercice est pondéré par la disponibilité des ressources et les composantes de l'environnement biophysique et humain. La production et la distribution dans ce domaine sont intimement liées à l'économie politique dans un environnement global.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture

Agriculture biologique

L’agriculture biologique est une méthode de production agricole qui exclut le recours à la plupart des produits chimiques de synthèse, utilisés notamment par l'agriculture industrielle et intensive depuis le début du xxe siècle, les organismes génétiquement modifiés par transgénèse1,note 1, et la conservation des cultures par irradiation. La fertilisation du sol et la protection des plantes doivent donc être assurées par d'autres méthodes. Les motivations des agriculteurs et des consommateurs peuvent être de meilleurs revenus, une meilleure santé au travail, la protection de l'environnement ou des produits perçus comme plus sains.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture_biologique

Agroécologie

L’agroécologie ou agro-écologie est un ensemble de théories, réalités scientifiques, et pratiques agricoles nourries ou inspirées par les connaissances de l'écologie, de la science et du monde agricole. Ces idées concernent donc l'agriculture, l'écologie, et l'agronomie, mais aussi des mouvements sociaux ou politiques, notamment écologistes. Dans les faits, ces diverses dimensions de théorie, pratique et mouvements, s'expriment en interaction les unes avec les autres, mais de façon différente selon les milieux ou régions.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Agro%C3%A9cologie

Autonomie

L'autonomie désigne la capacité d'un objet, individu ou système à se gouverner soi-même, selon ses propres règles. Dans d'autres cas, elle fait référence aux propriétés d'une entité qui est capable de fonctionner de manière indépendante, sans être contrôlée de l'extérieur ou sans des apports (matériels, énergétiques, etc) en provenance de l'extérieur.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Autonomie

Aquaponie

L'aquaponie est un système qui unit la culture de plante et l'élevage de poissons. Dans ce système, les plantes sont cultivées sur un support composé de billes d'argile. La culture est irriguée en circuit fermé par de l'eau provenant d'aquarium où sont élevés les poissons. Des bactéries aérobies issues du substrat transforment l'ammoniaque contenu dans les déjections des poissons en nitrate, directement assimilable par la végétation. L'eau purifiée retourne ensuite dans l'aquarium.

Le mot aquaponie, traduction de l’anglais aquaponics, est un mot-valise formé par la fusion des mots aquaculture (élevage de poissons ou autres organismes aquatiques) et hydroponie (culture des plantes par de l'eau enrichie en matières minérales).
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Aquaponie

Monoculture

En agriculture, la monoculture est la culture d'une seule espèce de plante (la monoculture du riz, du tabac, de la vigne,...). Cas particulier de succession culturale, ce concept s'oppose à la polyculture. Il peut s'appliquer soit à une parcelle, soit à un ensemble de parcelles au niveau d'une exploitation agricole, voire d'une région.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Monoculture

Polyculture

En agriculture, la polyculture est le fait de cultiver plusieurs espèces végétales au sein d'une même ferme, ou plus largement dans une région naturelle. Son association à l'élevage, la polyculture élevage, est la norme dans de nombreuses régions du monde.

Les agronomes distinguent deux types de polyculture : la rotation culturale (suite de variétés échelonnées au fil des années sur une même parcelle) et les cultures multiples (cultures de deux ou plusieurs plantes en séquence sur la même parcelle au cours d'une même année).

Ce concept s'oppose à celui de monoculture comme dans la Beauce et ses monocultures céréalières.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Polyculture

Omnivore

Une espèce est dite omnivore — du latin omni (tout) et vorare (manger, avaler) — quand son appareil digestif lui permet d'absorber des aliments d'origines végétale et animale. Cette caractéristique permet aux espèces omnivores d'adopter une alimentation « opportuniste », variable en fonction de la disponibilité des aliments.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Omnivore

Végétarisme

Le végétarisme est une pratique alimentaire qui exclut la consommation de chair animale. Sa définition la plus large correspond à l'ovo-lacto-végétarisme, qui consiste à consommer des végétaux, des champignons et des aliments d'origine animale (comme le miel, les œufs, le lait ainsi que leurs produits dérivés). Il s'agit du végétarisme occidental classique1 dont les pratiquants étaient appelés « pythagoréens / pythagoriciens » jusqu'en 1847. Le végétarisme indien (hindou, jaïn et sikh), basé sur l'ahimsa (« non-violence »), autorise la consommation de produits laitiers (sous certaines conditions) mais exclut les œufs (les Lois de Manu excluent aussi la consommation des champignons).

Le végétarisme est pratiqué pour des motivations diverses : respect de préceptes religieux ou de coutumes culturelles, convictions éthiques relatives à la souffrance animale dans l'élevage, ou lors de l'abattage ou encore refus par principe de l'exploitation animale, souci personnel de préserver sa santé (soulevé par des études sur l'effet général de la viande sur la santé ou par des scandales sanitaires), objectif de réduire son impact environnemental (préservation des ressources : hydrocarbures et autres sources d'énergie, déforestation, usage de l'eau, engrais ; préservation de la biodiversité, notamment marine) et en particulier de réduire son impact sur le climat (émission de gaz à effet de serre : gaz carbonique, méthane, oxyde nitreux), souci sanitaire collectif (risques d'émergence d'antibiorésistance, de pénuries alimentaires locales liées à la consommation de ressources pour l'élevage), interrogations relatives à la traçabilité des produits, ou encore, dégoût de la viande. Les motivations éthiques, sanitaires et environnementales peuvent être liées de manière globale à tout mode de production de viande, poisson, et autre chair animale, ou seulement aux modes de production actuellement majoritaires ou accessibles à un coût raisonnable pour la personne, en particulier l'élevage intensif.

Plusieurs études font état d'un risque réduit de diverses maladies (notamment les maladies cardiovasculaires et le diabète insulinorésistant) et d'un risque global de mortalité réduit chez les personnes suivant un régime végétarien (ou quasi-végétarien), végétalien ou pesco-végétarien, par rapport à celles qui consomment régulièrement de la viande ; cette réduction du risque est plus marquée chez les hommes. Selon d'autres études plus anciennes, cet effet positif est toutefois également observé chez les personnes non végétariennes attentives à leur santé, et pourrait être associé au style de vie général plus qu'à l'alimentation elle-même.

Dans le langage courant, toutes les pratiques alimentaires excluant la chair animale mais incluant la consommation d'autres produits d'origine animale sont appelées « végétarisme » et leurs pratiquants « végétariens ». D'autres pratiques alimentaires influencées par le végétarisme existent, comme le pesco-végétarisme (ou « pescétarisme ») qui inclut la consommation de poisson, de mollusques et de crustacés aquatiques, ou le flexitarisme, souvent qualifié de « semi-végétarisme », qui inclut une consommation de viande occasionnelle. Le végétalisme quant à lui exclut la totalité des produits d'origine animale.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9g%C3%A9tarisme

Végétalisme

Le végétalisme est une pratique alimentaire, ou, par extension, une pratique de consommation, excluant les produits animaux, aussi bien issus d'animaux morts (viande, poisson, crustacés, mollusques, gélatine, présure, ichtyocolle, cuir, etc.) que d'animaux vivants (produits laitiers, œufs, laine, miel, etc.). On parle de « végétalisme intégral » ou « véganisme » pour désigner plus précisément le refus général de toute consommation de produits d’origine animale (pour se nourrir, se vêtir, etc.).

Les végétaliens consomment des aliments provenant des règnes végétal (graines, légumes, fruits, fruits à coque, huiles végétales, épices, etc.), fongique (champignons comestibles, levures alimentaires, levain, etc.) et bactérien (bactéries lactiques comme le bifidus dans le soja fermenté ou les leuconostoques dans la choucroute, ainsi que les sous-produits de plusieurs espèces de bactéries comme source de vitamine B12). Ils consomment également des minéraux (sels de sodium, de potassium, de calcium, etc.). Certaines personnes se réclamant du végétalisme acceptent et défendent néanmoins la consommation de miel.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9g%C3%A9talisme

Flexitarisme

Ce terme désigne la pratique alimentaire de personnes qui sont principalement végétariennes mais qui, parfois, mangent viande, poisson et autres « produits animaux ». Selon les circonstances, un flexitarien peut manger végétarien ou végétalien chez lui, mais manger des plats incluant de la chair animale lors d'occasions particulières comme aller au restaurant, lors de repas en famille ou chez des amis.

Les flexitariens partagent généralement les préoccupations des végétariens et végétaliens, à savoir le souhait d'un traitement plus juste des animaux, ou des préoccupations environnementales ou de santé, mais ils s'imposent des contraintes alimentaires plus souples pour différentes raisons comme des raisons pratiques dans le cadre d'invitations chez des amis par exemple, ou par goût.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Flexitarisme